En 2019, j’ai été appelé à servir à 500 kilomètres de chez moi pour une durée d’un mois. Dans le cadre de cette affectation, j’ai été amené à effectuer de nombreux allers-retours.
Le dernier jour de ma mission, alors que je voyageais en train, j’ai été brusquement victime d’un arrêt cardiaque. Par la grâce de Dieu, dans ce train, et de surcroît dans le même wagon que moi, se trouvaient des infirmières et un professeur en neurochirurgie. Il est souvent dit qu’au-delà de 4 minutes, sans oxygène, le cerveau souffre de lésions irréversibles. De ce qui m’a été relaté, malgré le délai largement dépassé, le professeur persévéra dans le massage cardiaque. Et ce, jusqu’à ce que je retrouve un souffle de vie. Je resta dans le coma durant 5 jours.
Quel spectacle effrayant lorsqu’à mon réveil je constatais des branchements partout sur mon corps et des sondes dans mon nez et ma bouche. Mais je pouvais compter sur Dieu. Ma première consolation fut d’avoir effectué un test de mémoire avec succès. Mon cerveau n’avait subi aucune détérioration. Il était parfait ! C’était un soulagement pour nous tous et une surprise pour les médecins qui ne croyaient pas obtenir un tel résultat.
Durant mon hospitalisation, l’écoute de la Parole de Dieu en audio avec ma femme, les cantiques et les prières de ma famille et de la maisonnée me furent d’un grand secours. Tout ceci m’a rappelé un verset partagé dans la maisonnée avant l’accident : « Quand les justes crient, l’Éternel entend, Et il les délivre de toutes leurs détresses » – Psaumes 34:18.
Un mois et une intervention chirurgicale plus tard, les médecins m’ont signifié vouloir continuer les examens pour comprendre la raison de ce malaise tandis que rien ne semblait l’expliquer.
En novembre 2020, après un an de suivi, le diagnostic tomba et s’accompagna d’une nouvelle difficile à entendre : la nécessité d’une intervention chirurgicale à cœur ouvert. La Parole que je connaissais était ma seule consolation face aux pensées qui s’agitaient dans mon intelligence. Esaïe 26:3 a été source d’apaisement et un rappel de la nécessité de garder mon calme durant les explications apportées par le chirurgien sur la procédure. Spirituellement parlant, Dieu avait déjà fait Sa part.
Le jour de l’opération, après une intervention de 7 heures, je me suis réveillé en pleine forme. Dieu avait agi de plusieurs manière :
- Il m’apporta une telle paix que mon calme et ma paix dans l’âme étonnèrent le personnel soignant. Cela me donna l’opportunité de leur parler de mon Dieu que je sers et que je savait être au contrôle.
- Au lieu de passer les 2 à 3 jours habituels en réanimation, le lendemain à 11 heures je fus renvoyé au service cardiologie.
- Puis, je fus renvoyé après 4 jours au lieu des 7 jours habituellement requis : mon état était plus qu’étonnamment satisfaisant.
Quelle puissance de Dieu en manifestation ! Mais Dieu n’abandonne pas Ses enfants quand ceux-ci s’efforcent de demeurer intègre. Quelque soit l’attaque de l’adversaire, nous sommes plus que vainqueurs. Que vous subissiez une intervention chirurgicale, que l’on vous ouvre le thorax ou qu’on arrête votre cœur puis le redémarre. Dieu fait en sorte que nous soyons plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Notre Dieu est bon et fidèle. Il accomplit Sa Parole et nous n’avons qu’à constater qu’elle fonctionne lorsque nous la croyons.